A propos
Le contexte national "biomasse"
L’ADEME estime qu’en France environ la moitié des déchets produits sont de la biomasse en provenance de l’agriculture et de la sylviculture.
La loi TEPCV (de Transition Energétique Pour la Croissance Verte) du 17 août 2015 vise à permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et de renforcer son indépendance énergétique, tout en garantissant un accès à l'énergie à des coûts compétitifs. Elle porte la part des ENR à 32 % de son bouquet énergétique en 2030 et la biomasse a un grand rôle à jouer dans cet objectif : bois énergie, méthanisation / biogaz, production d'hydrogène...
En 2018, l’Etat français a défini une SNMB (Stratégie Nationale de Mobilisation de la Biomasse) et chaque Région doit mettre en place son SRB (Schéma Régional Biomasse), déclinaison de la SNMB. Note : de 2018 à 2020, Biomasse Conseil a participé à l'élaboration du SRB Grand Est (volet forestier), en assistance à maîtrise d'ouvrage pour le compte de la Région (voir le site de la DREAL Grand Est).
Notre constat
De manière générale, la gestion des déchets et des sous-produits organiques n’est pas optimale et pourrait être améliorée.
A titre d’exemple : du fait de leur activité, les collectivités (services espaces verts) et certaines entreprises (paysagistes) produisent des quantités importantes de déchets verts qui contiennent une partie de matière ligneuse (du bois). Certaines (la plupart ?) d’entre elles se débarrassent de ces déchets verts en les déposant en déchetterie, ce qui génère un coût de collecte puis un coût de traitement alors que ces produits pourraient faire l’objet d’une valorisation si une collecte adaptée était organisée en amont des déchetteries.
On peut faire un constat sensiblement similaire concernant les biodéchets ainsi que quantité d’autres sous-produits valorisables.
Les filières de la biomasse, considérées à toutes les échelles (du local à l'international), sont en croissance forte mais présentent des déficits importants sur le plan organisationnel.
Actuellement, il n’existe pas de véritable marché permettant de faire se rencontrer l’offre et la demande en produits biomasse, ce qui nuit à la performance des filières et donc à leur développement.
D’une part les détenteurs de la ressource n’ont pas de moyen pour faire connaître l’existence de leurs gisements et les proposer à la vente, des gisements importants restent ainsi peu ou mal valorisés (gisements diffus, épars, ponctuels, atypiques…).
D’autre part les utilisateurs de biomasse n’ont pas d’outil à leur disposition pour exprimer leurs besoins spécifiques, ils dépensent ainsi beaucoup de temps, d’énergie et de moyens financiers à rechercher les approvisionnements nécessaires pour leurs activités.
On observe le même déficit organisationnel concernant les services de tous types associés aux filières biomasse : commerce, ingénierie, logistique, analyses…
Il nous est donc apparu nécessaire de combler ces manques pour pouvoir assurer dans le futur un développement optimal des filières.
Notre proposition : Interbiom, service Web dédié à la biomasse
Aujourd’hui, nous l'avons vu, beaucoup de temps, d’énergie et de moyens sont consacrés à la mise en relation entre producteurs et utilisateurs de biomasse ; il en est de même pour les fournisseurs et consommateurs de services.
Notre proposition consiste donc à mettre en œuvre un service Web totalement gratuit (et qui le restera !) permettant d'organiser la rencontre entre offre et demande en produits et services associés (fluidification du marché).
L’intérêt de la plateforme est multiple et ses objectifs s’inscrivent dans une logique d’intérêt général (aménagement durable du territoire : économie circulaire, circuits courts, énergies renouvelables, économie sociale et solidaire, réduction des transports…).
L’objectif premier du service Interbiom consiste à faciliter la rencontre entre producteurs et utilisateurs et de contribuer à fluidifier leurs échanges.
